Dans ces immenses rues, où le ciel s'assombrit,
Je marche lentement, accélérant le pas
Pour ne pas me perdre, s'éloigner de l'abri
Précaire des pensées dessinées au compas.
J'aperçois la Beauté poser les yeux sur moi,
Comme si Elle avait su ce que j'éprouve mais
Lorsque je La regarde, Elle me sourit parfois
Et ces pensées alors s'effacent comme fumée.
Ces pensées resurgissent quand je comprends enfin
Qu'Elle n'est pas ce désir que j'ai imaginé.
Je comprends l'illusion inventée de toute main
Par mon esprit songeur dans la panique née.
La panique d'être seul.
La panique de ne pas être compris.
La panique d'être abandonné par ses rêves.
La panique de ne plus être à sa place.
La panique d'aimer, quand on sait que l'autre ne partage pas le même sentiment.
mercredi 13 octobre 2010
Minimalisme, sentimental.
Sème ces phonèmes
Jusqu'au millième.
Même si tu m'aimes,
Même si tu m'aimes.
Oublie ces problèmes,
Ces autres dilemmes.
Sépare haine de aime,
Sépare haine de aime.
Retiens notre emblème
Ce lien en tungstène
Montrant que je t'aime,
Montrant que je t'aime.
Aime avant Haine.
L'ordre des choses
Aime avant.
Jusqu'au millième.
Même si tu m'aimes,
Même si tu m'aimes.
Oublie ces problèmes,
Ces autres dilemmes.
Sépare haine de aime,
Sépare haine de aime.
Retiens notre emblème
Ce lien en tungstène
Montrant que je t'aime,
Montrant que je t'aime.
Aime avant Haine.
L'ordre des choses
Aime avant.
Complexité verbale.
Hédonisme délétère d'user de verbes blets,
Obsolètes, balbutiés et considérés laids,
Fangeux sont ces cocardiers conservateurs
Au langage qui pour eux, est pur, laudateur.
Ineffables, ces verbes quémandent une place
Au sein du vocabulaire habituel et tenace,
Auprès des mots usités, leur emploi onirique,
Emploi onirique, nantis d'être mots iniques.
Peu leur chaut ce manque d'être usités
Par ces sons produits d'une telle facilité
Qu'ils aient leur munificence espérée
D'êtres inclus aux maximes préférés.
Obsolètes, balbutiés et considérés laids,
Fangeux sont ces cocardiers conservateurs
Au langage qui pour eux, est pur, laudateur.
Ineffables, ces verbes quémandent une place
Au sein du vocabulaire habituel et tenace,
Auprès des mots usités, leur emploi onirique,
Emploi onirique, nantis d'être mots iniques.
Peu leur chaut ce manque d'être usités
Par ces sons produits d'une telle facilité
Qu'ils aient leur munificence espérée
D'êtres inclus aux maximes préférés.
Dualité, épanaphore.
Deux univers distincts
Pour différents destins
S’élève dans le vide
Ce filet de brume
Invisible translucide
Plus légère que plume
Guidé par le doux vent
Vers le toit du ciel
Invisible transparent
Plus haut que terre
Deux univers distincts
Pour différents destins
S’enfuit dans le vide
Ce morceau de cristal
Invisible translucide
Plus solide que métal
Guidé par les galeries
Creusées par le temps
Invisible transparent
Plus rigide que temps
Deux univers distincts
Pour différents destins
Pour différents destins
S’élève dans le vide
Ce filet de brume
Invisible translucide
Plus légère que plume
Guidé par le doux vent
Vers le toit du ciel
Invisible transparent
Plus haut que terre
Deux univers distincts
Pour différents destins
S’enfuit dans le vide
Ce morceau de cristal
Invisible translucide
Plus solide que métal
Guidé par les galeries
Creusées par le temps
Invisible transparent
Plus rigide que temps
Deux univers distincts
Pour différents destins
Antinomique.
Givrante, mais brûlante.
Perçante et dévoreuse.
Cette larme de flamme
Qui me ronge dans l'âme.
Cette étincelle poudreuse
Qui en devient étouffante.
Ce paradoxe à mes yeux
Qui me fait douter sur tout
Ce que j'ai considéré surtout
Comme beau et merveilleux.
L'eau qui brûle sur mon corps
Comme ce feu qui gèle encore.
Perçante et dévoreuse.
Cette larme de flamme
Qui me ronge dans l'âme.
Cette étincelle poudreuse
Qui en devient étouffante.
Ce paradoxe à mes yeux
Qui me fait douter sur tout
Ce que j'ai considéré surtout
Comme beau et merveilleux.
L'eau qui brûle sur mon corps
Comme ce feu qui gèle encore.
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