Dans ces immenses rues, où le ciel s'assombrit, 
 Je marche lentement, accélérant le pas  
 Pour ne pas me perdre, s'éloigner de l'abri 
 Précaire des pensées dessinées au compas. 
  
 J'aperçois la Beauté poser les yeux sur moi, 
 Comme si Elle avait su ce que j'éprouve mais 
 Lorsque je La regarde, Elle me sourit parfois 
 Et ces pensées alors s'effacent comme fumée. 
  
 Ces pensées resurgissent quand je comprends enfin 
 Qu'Elle n'est pas ce désir que j'ai imaginé. 
 Je comprends l'illusion inventée de toute main 
 Par mon esprit songeur dans la panique née. 
  
 La panique d'être seul. 
 La panique de ne pas être compris. 
 La panique d'être abandonné par ses rêves. 
 La panique de ne plus être à sa place. 
 La panique d'aimer, quand on sait que l'autre ne partage pas le même sentiment.
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