mercredi 13 octobre 2010

Songe dans les rues parisiennes.

Dans ces immenses rues, où le ciel s'assombrit,
Je marche lentement, accélérant le pas
Pour ne pas me perdre, s'éloigner de l'abri
Précaire des pensées dessinées au compas.

J'aperçois la Beauté poser les yeux sur moi,
Comme si Elle avait su ce que j'éprouve mais
Lorsque je La regarde, Elle me sourit parfois
Et ces pensées alors s'effacent comme fumée.

Ces pensées resurgissent quand je comprends enfin
Qu'Elle n'est pas ce désir que j'ai imaginé.
Je comprends l'illusion inventée de toute main
Par mon esprit songeur dans la panique née.

La panique d'être seul.
La panique de ne pas être compris.
La panique d'être abandonné par ses rêves.
La panique de ne plus être à sa place.
La panique d'aimer, quand on sait que l'autre ne partage pas le même sentiment.

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